Si vous m’aviez annoncé que je vivrais ça un jour, j’aurais sans doute explosé de rire. Un combat aérien. Pas dans un jeu vidéo, non. Dans un véritable appareil ! Et comme pilote de chasse !! Je n’imaginais pas recevoir un jour un cadeau de ce genre. L’aventure a eu lieu à Saint Estèphe, près de Bordeaux, par une journée semblable aux autres. Direction le lieu de rendez-vous où j’ai découvert le staff en charge de l’événement. Le matin fut dédié à l’apprentissage : comment se dérouleraient les vols, quelles étaient les règles du combat aérien, et d’autres choses utiles avant de prendre son envol. 🙂 Si cette partie est théorique, c’est pourtant captivant. Le fait de savoir qu’on va bientôt prendre les manettes d’un véritable appareil n’y est peut-être pas étranger. Et pendant que l’équipe nous communique les règles, je sens lentement monter la pression. C’est un peu plus qu’un laser game, cette fois. Ca se passe dans les airs, et je vais piloter pour de vrai. Après cette première partie, les pilotes nous invitent à déjeuner, et on discute de leurs expériences : ce sont de véritables anciens pilotes de chasse, ils ont un sacré background derrière eux. Si je ris avec tout le monde, je continue à sentir monter la pression. La même sensation que j’éprouvais avant de passer un examen important. Puis juste après, c’est le moment de se lancer, avec deux vols de quarante minutes ! Difficile de vous expliquer ce qu’on éprouve lorsqu’on met son casque de pilote et qu’on prend place à bord du cockpit. L’appareil ennemi, piloté par un autre gars comme vous, prend son envol, et je suis juste après. Mon guide prend tout de même en charge le décollage, mais me laisse ensuite les manettes. Let’s go ! Je suis à l’avant de l’appareil. Comme mon guide est à l’arrière, j’ai l’impression d’être seul à bord, aux commandes. Les différentes missions commencent. Vol en patrouille serrée, mode poursuite, puis mode chassé, et enfin le mode tant attendu : le combat ! Mon ennemi est plutôt doué : son appareil feinte constamment pour éviter de se retrouver dans mon viseur, et il me faut un bout de temps pour arriver à l’avoir dans ma mire. Enfin ! Je tire. Dans le mille. L’ennemi est atteint et commence à dégager de la fumée. Oui. Ils ont poussé le réalisme à ce point. Quand vous touchez votre ennemi, des fumigènes se déclenchent. On échange les rôles, et mon ennemi me prend en chasse. Le stress ! Cette journée fut un pur régal, et restera gravée dans ma mémoire pour le restant de mes jours ! Je remercie ma famille pour cette expérience démentielle. A lire sur le site de ce combat aérien
Mois : mars 2018
Une pression certificative moins forte
Parmi les dispositions adoptées au moment de la mise en place de la rénovation de la voie professionnelle en 2009, figurait l’introduction d’une certification intermédiaire en cours de cursus conduisant à l’obtention d’un diplôme intermédiaire (DI). Si la passation d’un diplôme de niveau V (CAP ou BEP) constituait, au moment de la mise en œuvre de la rénovation de la voie professionnelle, pour les jeunes et leur famille, un élément de sécurisation des parcours, force est de constater que les interrogations qui ont entouré, à l’origine, le rôle et la pertinence du diplôme intermédiaire, non seulement demeurent mais se posent, aujourd’hui, en des termes nouveaux. D’une part, le cycle du baccalauréat professionnel en trois ans s’est affirmé comme une voie de réussite pour une part croissante des élèves qui s’y engagent et pour lesquels l’obtention de ce diplôme constitue l’objectif principal, l’acquisition du diplôme intermédiaire apparaissant davantage comme une étape et moins comme un objectif en soi. D’autre part, le diplôme intermédiaire se trouve questionné par l’introduction récente de la logique des blocs de compétences, qui pose la question du maintien d’un diplôme intermédiaire dont les modalités de certification pourraient paraître antinomiques voire concurrentes avec celles du baccalauréat, notamment lorsqu’il s’agit du CAP. En outre, la valeur du diplôme intermédiaire échappe bien souvent aux représentants du monde professionnel qui n’en voient pas toujours l’intérêt. De fait, les branches et les organisations professionnelles ont tendance à le disqualifier tandis que les professionnels, eux-mêmes, en ignorent parfois l’existence.