La modification selon le Président Macron vise aussi à changer l’ADN de l’homme politique national. Terminé le métier à vie, représenté par un François Mitterand, laissons la voie au représentant qui se consacre entre deux activités professionnelles à la fonction de élu en activité pour le “bien commun”. À l’image du président de la République qui veut réaliser le job en deux mandatures de cinq ans. Après, on passe à autre chose. C’est cela la démocratie du 21ème Siècle selon En Marche. Mais il ne faut pas s’arrêter là. En Marche souhaite montrer cette rénovation de la représentation dans la consitution sous l’énonciation toute simple: “interdit de cumuler plus de trois mandats similaires à la suite”. l’opinion est satisfait. Selon l’INSEE, les Français sont à 91% pour cette règle. Il était par ailleur inscrit clairement dans le projet de programme électoral du candidat Emmanuel Macron. Comment expliquer alors la fureur des partis représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat, exceptés parti présidentiel et le Parti du centre de Bayrou? Car c’est conduire contre une symbolique valorisée. Le désir de sanctuariser le Contrat à durée déterminée pour les représentants de la nation attaque ainsi le choix de fonctionnement du législatif. Ainsi, les citoyens doivent garder la possibilité de nommer qui bon leur semble autant de fois qu’ils le souhaitent. D’autre part, la professionnalisation du personnel politique, qui se bonifie au fil des mandats, est une preuve de maitrise face à un pouvoir exécutif puissant. Dans une France marqué par le manque de balance des pouvoirs au détriment des Représentants, la faiblesse des parlementaires n’est pas engageante. L’enjeu derrière la façade démagogique de la réforme de la consitution prochaine. Le parti de Macron a notamment de très bons arguments à opposer à cette inquiétude. La modification de la France se repose sur les piliers non-cumul des mandats (déjà en vigueur), diminution du nombre de parlementaires, réduction des mandatures dans le temps à trois au maximum.